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Les premiers travaux sur le berbère ont commencé en Europe dès le début du 18e siècle. Et la plus ancienne notice sur le berbère concerne le dialecte chleuh (Sud-ouest marocain), elle date de 1715. Elle figure dans le recueil de John Chamberbyne à côté de quelque cent cinquante versions de l’Oraison du dimanche en diverses langues.
En 1739, c’est la publication de la relation de voyage de l’Anglais Thomas Shaw qui fait connaître un vocabulaire de près d’une centaine de mots. D’autres recueils vont suivre jusqu’à l’enquête mieux suivie de Venture de Paradis au cours des années 1788-1790. Mais ses travaux n’ont pu voir le jour que partiellement un demi-siècle plus tard.
D’autres voyages scientifiques, pour le compte des sociétés savantes et/ou des états, ramènent assez régulièrement des échantillons linguistiques sur le berbère, à côté des données géographiques, historiques et ethnographiques.
Et ce n’est qu’avec la conquête française de l’Algérie, et avec les missions d’explorations qui se multiplient dans les autres pays du nord-ouest africain, que des travaux deviennent de plus en plus conscistants. Qu’ils s’appellent Hodgson, Delaporte, Newman, Duveyrier, Hanoteau, Faidherbe, Masqueray, Rochemonteix ou René Basset, tous ces hommes fait avancer nettement les connaissances sur la langue berbère (et variétés).